Tuesday, November 26, 2013

Juste après dresseuse d'ours


Juste après dresseuse d'ours [Format Kindle]

Auteur: Jaddo - ISBN: B0064K0R8U - Langue: Français

DESCRIPTION
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Extrait

Kafka, Jarry, Jaddo

On entend souvent dire : «Pour être médecin, faut avoir la vocation.» La vocation ? Connais pas. Jamais vu. Personne ne me l'a jamais présentée. Et jamais je n'ai entendu aucun médecin et aucun(e) étudiant(e) me dire qu'il ou elle «l'avait». J'en ai entendu beaucoup, en revanche, me dire qu'ils avaient autre chose. Sur le coeur. Et qu'ils auraient bien voulu avoir un lieu, un moment, pour vider leur sac.
En général, quand on devient médecin, on porte en soi tout un tas de sentiments mêlés. De la peur, de la stupeur, du dégoût, de la colère. Contre soi-même, souvent. Et, aussi souvent, parce qu'on n'arrive pas à mettre le doigt sur ce qui nous travaille, parce qu'on n'arrive pas à dire les bons mots, souvent on éprouve une brusque et terrible envie de taper sur quelqu'un. Quelqu'un de très con. Un prof ou un chef de service ou simplement un autre étudiant d'un ou l'autre sexe, un peu plus âgé(e) que soi. Mais qui nous a fait faire quelque chose, dire quelque chose, assister à quelque chose dont on aurait pu se passer.
Parce que voyez-vous, pour devenir médecin (je veux dire : pour avoir le titre, la position, le diplôme et la liberté-de-prescrire-de-manière-indépendante), d'abord, il faut apprendre. Et pour apprendre, on passe par l'hôpital et on se mêle à des gens formidables (des infirmiers/ères, des médecins) qui aimeraient bien soigner, et qui voudraient soigner bien, mais qui en sont empêchés par une toute petite clique d'empêcheurs de soigner en coeur, des malfaisants - parfois seulement plus bêtes que méchants, mais malheureusement si bien placés qu'ils transforment l'hôpital, ce lieu de soins, en un lieu de torture - pour les patients, mais aussi pour les soignants de bonne volonté.
L'hôpital c'est... comment dire ? C'est Le Château, de Franz Kafka. Le pauvre Joseph K. n'y est pas entré, mais les étudiants en médecine, externes, internes, y passent un tiers de leur jeune vie avant de décrocher leur diplôme. Et à l'intérieur du Château... eh bien, c'est comme dans du Kafka. L'absurdité des situations, la méchanceté inique et gratuite de certains mandarins en place ou en puissance, les certificats qui ne veulent rien dire, les dossiers qu'on ne trouve pas (ou dont on trouve deux exemplaires qui ne peuvent pas appartenir à la même personne, alors lequel est le bon ?), les «Viens que je te montre une belle tumeur», les «Faut que je te parle» menaçants qui font frémir («Est-ce que j'ai tué quelqu'un hier ?») et qui se révèlent être une mesquinerie à la mesure de la hiérarchie ubuesque des imbus en blouse blanche - oui, c'est Kafka et Jarry, tout à la fois. Aujourd'hui. En pas moins grinçant.
Quand on lit l'hôpital et l'apprentissage de la médecine dans le blog de Jaddo, on se dit qu'apprendre à devenir médecin, c'est pas seulement ardu, intellectuellement parlant, c'est aussi périlleux, émotionnellement. On court, chaque jour, le risque de péter un câble, de saisir le bassin (ce truc sur lequel on imposait autrefois aux patients alités d'uriner comme si c'était possible... Quoi ? Pas seulement autrefois ? Il y en a encore ?) et de le balancer à la gueule de celui ou de celle qui vient de dire une connerie, de lancer une ignominie, d'infliger sa maltraitance quotidienne.
En la lisant, on se dit que pour faire médecine, il faut avoir le coeur bien accroché. Il faut savoir se retenir de taper. Transformer les cris refoulés en paroles et en gestes de soin, vers celles et ceux qui en ont besoin. Et c'est dur. Comme d'essayer d'avoir l'âme en paix dans un pays en guerre.

Revue de presse

Jaddo raconte tout, sans fard, sans effet, sans tabou, avec sa fougue et sa fraîcheur, des bouts de vie acidulés...
Tout cela d'une plume légère mais précise, avec un désespoir lumineux et un humour féroce, une force de vie et une tendresse indignée pour ce grand tas de lâchetés, de douleurs et de bosses qu'on appelle, pour faire vite, l'humanité. (Télérama du 2 novembre 2011 )
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REVUE
c'est drôle et on passe un très bon moment à lire ce petit bijou !
on ne voit plus son médecin généraliste de la même façon ...
Je recommande chaudement !
Par B. Julie




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